Description
Préambule :
Au commencement, les trésors, dans l’imaginaire de la plupart des mortels, tenaient de la légende, du rêve ou de l’irrationnel, quand ce n’était pas des fables pour jardins d’enfants. Le trésor d’Ali Baba, de Rackham le Rouge, de Blanche Neige… et bien d’autres.
Il aura fallu Blaise Cendrars, et son bouquin épatant : « L’Or », pour que l’auteur de ce livre découvre que la chasse aux trésors était bien autre chose que des contes de fée.
Les trésors ont en effet émerveillé depuis des siècles toute la grande histoire des hommes et des civilisations.
Trésors de toutes sortes, de toutes les contrées de la Terre, en espèces, en pierre et métaux précieux, en valeurs de toutes sortes. Trésors naturels, historiques, politiques, d’Etat parfois. Le Veau d’or est toujours debout !
Et la quête ou la conquête des fortunes a constamment passionné les peuples, fascinés les envieux, comme ce général Johann August Suter, le héros de ce livre de Cendrars.
Il était donc temps de partir à la recherche à notre tour de la Toison d’or et de merveilles du monde…
Ceux de France, d’Amérique du Sud, d’Afrique, ceux que l’on qualifie « de guerre » ou du « royaume », ceux qui sont enfuis, ceux qui sont engloutis, ceux qui sont tout prêt et qu’on ne voit pas, ceux qui sont très loin, que l’on voit et que l’on ne peut toucher.
Les lingots, les pierres précieuses, les pièces d’Or et les diamants qui sont et seront toujours éternels. Ce livre est leur histoire !
Joël Bonnemaison
Epilogue :
Voilà ! Tous les traqueurs, tous les chercheurs, tous les aventuriers avaient et ont de quoi assouvir leurs passions pour les trésors qui gisaient, ou qui gisent, sait-on jamais, de par le monde.
Beaucoup sont revenus bredouilles d’Afrique, d’Europe, d’Asie, d’Amérique… Sans découvrir la toison d’or, ni l’or du Rhin, ni l’or des Templiers, ni celui des Incas… Au bout du compte il faut revenir au pays.
« Qu’il est long, le chemin de l’Espagne. Qu’il est long le chemin du retour ».
Mais l’attrait de la découverte, de la quête ou de la conquête des « inaccessibles étoiles », reste toujours vivace, peut-être, parce que l’histoire des trésors est un peu l’histoire des hommes.
Livre de 2014, contenant 383 pages concernant 61 histoires sur les trésors. Elles sont toutes différentes, écrites à partir de faits réels, un peu romancées et qui se prolongent parfois dans le domaine de l’imaginaire.
Quelques chapitres :
Il y a notamment le trésor des Templiers avec une légende qui perdure ; le trésor supposé du roi Louis XVI ; le trésor des tsars de Russie et l’inventaire d’un pactole de près de 10 000 caisses remplies de pièces d’or ; le trésor des Incas avec les conquistadors qui évangélisent, pillent et volent pour leur roi ; le trésor d’Al Capone, figure du grand banditisme américain ; le trésor des Pharaons, une affaire judiciaire qui a duré trois mille ans.
Il y a le personnage de François Athanase Charette de la Contrie, le plus célèbre des généraux vendéens, qui fait reparler de lui. Non pas pour avoir tenu tête à la République au moment de la Révolution française, mais bien à cause d’un trésor de guerre dont on aurait perdu la trace…
Biographie :
Joël Bonnemaison, qui a aujourd’hui dépassé les 60 printemps, fait partie des « gueules » du métier dans la région, avec une très forte personnalité. Journaliste (radio, télé, quotidien), créateur de télé-web, chroniqueur à L’Informateur judiciaire, il a toujours été écrivain, plus d’une trentaine de livres au compteur. Son dernier est à son image : aller à l’improbable chasse aux trésors, d’Al Capone et des Templiers à ceux de Charette et Nau l’Olonnois. Et il y a un trésor que ses ennemis (ou ses adversaires) ne peuvent lui enlever : son style.
Le style est inventif et pourtant fluide, malgré le sujet ardu. Pareil pour ses Trésors, où il veille à ne pas surjouer, à s’adapter.
Il sort ce livre, va commencer sa campagne de dédicace sur le littoral où il a son pied à terre (à la Chaume). « Ce livre a deux avantages : on peut le commencer par la fin. Et en pique-nique, il peut servir à caler une table ! » L’humour reste sa politesse d’un certain désespoir.
Mais il prépare vaillamment la prochaine édition du festival de théâtre amateur de La Tranche-sur-Mer, qui démarre ce lundi, festival qu’il a créé voilà sept ans. Créé et consolidé, même si cette année, la municipalité tranchaise a réduit la voilure de la culture. « Le théâtre est certainement ma passion la plus vive ». Des trente ouvrages qu’il a écrits, près de la moitié sont des pièces de théâtre.
Du même auteur :
- Fantôme du Puy du Fou ;
- L’homme rouge de Luçon (consacré au Cardinal Richelieu).